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Thierry ROBIN - Photographe
 



Weblog


_ mer. 19 mai 2004 ___________________

:: Photo du jour



Par Thierry Robin - 17:42:57 -- Un commentaire ?


_ ven. 14 mai 2004 ___________________

:: Bagdad, aujourd'hui !

Dalila et Yannick sont arrivées à Bagdad hier soit, vers 18h30. La route entre Amman et Bagdad a été plus longue cette fois-ci... Le temps de poser les valises et les premiers contacts se font, les premières infos arrivent à leur connaissance...

Par Thierry Robin - 15:18:43 -- Un commentaire ?


_ jeu. 13 mai 2004 ___________________

:: Centifolia collectif

Un nouvel article de Karima est en ligne sur l'espace “collectif” de Centifolia. Courez-y !

Par Thierry Robin - 19:45:29 -- Un commentaire ?




:: Photo du jour

Afin de donner une dimension visuelle à ce blog, je lance aujourd'hui le thème quotidien : “la photo du jour”. Ce sera, dans l'esprit des blogues, une photo qui aura su me faire vibrer...


La porte “sans âge” qui avale le “quotidien”...


Par Thierry Robin - 17:06:44 -- Un commentaire ?




:: Revue de presse

Depuis quelques jours, la "Une" des principaux journaux occidentaux attire notre attention sur les sévices perpétrés sur des prisonniers irakiens, principalement de la prison d'Abou Ghraib, par des soldats américains. Articles, photos, analyses, révélations n'ont de cesse de nous rappeler que la volonté de guerre creuse un sillon dans lequel les pires formes d'exactions et de débordements iront indéniablement se loger et s'exprimer.
Le journal français "Le Monde" titrait l'un de ses articles du 10 mai : "D'anciens détenus décrivent la systématisation des sévices dans les lieux de détention américains". Des simulacres d'exécution, des humiliations sexuelles, des viols, des morsures de chiens constituaient le quotidien des prisonniers : "La palette complète" selon Alaa, 26 ans, arrêté après avoir participé à une manifestation antiaméricaine.

Le 9 mai, le "Time Magazine" dévoilait "Les règles de l'interrogatoire" établies après le 11 septembre 2001 par les services secrets américains et le pentagone. Des vétérans de guerre y déclaraient "qu'un vrai professionnel n'a normalement pas besoin d'utiliser la torture pour obtenir des renseignements", mais que "plus la guerre devient indirecte et plus l'ennemi devient incontrôlable, plus vite cette ligne de conduite est oubliée".

Le même jour, le " Washington Post ", ainsi que le " Time Magazine " révélaient la teneur d'une réflexion entre juristes militaires, médecins et psychologues américains sur les techniques de " tortures psychologiques " appelé aussi tortures "douces". Une discussion de 3 mois avait donné naissance à une liste de 20 techniques d'interrogatoires approuvées par le Pentagone en avril 2003 !
Pourtant, le Général Taguba, affirmait hier, 11 mai, devant le congrès américain : " Nous n'avons trouvé aucune preuve d'une politique ou d'ordre direct donné à ces soldats pour qu'ils fassent ce qu'ils ont fait " à des détenus irakiens. " Je pense qu'ils ont agi de leur propre chef et je pense qu'ils ont collaboré avec quelques-uns des enquêteurs des renseignements militaires à un niveau subalterne ", a ajouté l'officier, 53 ans, auteur en mars d'un rapport sur les sévices commis à l'automne 2003 dans la prison Abou Ghraib en Irak.
De leur côté, les militaires et politiques britanniques doivent se justifier sur les mauvais agissements de certains de leurs soldats stationnés au sud de l'Irak. Le "Guardian" reprenait une phrase du secrétaire à la Défense, G. Hoon : " Nos troupes ont violé les lois " internationales, alors que le Premier ministre Tony Blair se trouve "pris dans la tourmente du scandale autour de la torture".
Depuis les premières images divulguées sur Internet et montrant des prisonniers irakiens dénudés, un sac en plastique recouvrant leur tête, plusieurs témoignages d'anciens détenus ont été recueillis. Le "New-York times" publie aujourd'hui même un article sur le témoignage d'un ancien colonel afghan, fait prisonnier, ayant subi le même genre de sévices durant ses 40 jours de captivité dans une prison américaine basée en Afghanistan.

L'exécution atroce de Nicholas Berg, citoyen américain en Irak, par des membres présumés d'Al Qaïda en représailles des tortures subies par les prisonniers irakiens et relayée par la majorité des journaux ce 12 mai, vient ajouter un trouble déjà pesant sur le sort qui est réservé aux prisonniers dans les guerres.

La torture, les représailles font appel au même mécanisme négatif de la préméditation, calculée, pensée de manière à détruire, humilier, stresser un ennemi non identifié, souvent étranger à l'acte d'agression pour lequel on veut le " punir ". De tout temps et de toutes guerres, il est bon ton de sacrifier des innocents " pour l'exemple " dans le but de détruire le moral de l'armée adverse, de la resistance et d'annihiler les espoirs de survie de tout un peuple. Ainsi, en Irak, comme ailleurs où les conflits s'éternisent et s'enlisent, nous ne sommes plus à devoir être les témoins de l'escalade d'une violence aveugle et inhumaine, mais bien les spectateurs d'une descente aux enfers qui ne semble pas devoir encore toucher le fond.


Par Thierry Robin - 16:54:02 -- Un commentaire ?


_ mer. 12 mai 2004 ___________________

:: Mission Irak mai 2004

Une autre mission menée par la présidente de l'association ABIR démarre aujourd'hui avec son départ pour Amman, la capitale jordanienne. Pour suivre son voyage et ses impressions, rendez-vous sur le weblogue de Dalila, espace qu'elle mettra à jour depuis Bagdad et durant toute sa mission.
Afin de connaître les modalités de ce voyage, vous pouvez lire le compte rendu de celui effectué en octobre 2003.


Par Thierry Robin - 17:06:51 -- Un commentaire ?


_ lun. 10 mai 2004 ___________________

:: L'enfant qui devait reconstruire le monde

racontée par Adolfo Perez Esquivel

Invité récemment en Galice par des défenseurs de droits de l'homme et du mouvement Nunca Mais (catastrophe du pétrolier Prestige), j'y ai rencontré l'écrivain argentin Adolfo Perez Esquivel (prix Nobel de la Paix 1980). Qui a prononcé une conférence remarquable sur le thème "Le terrorisme économique tue bien davantage que les guerres". Il nous a raconté cette histoire délicieuse que lui avait confiée son ami Gabriel Garcia Marquez, autre grand écrivain progressiste :

Un petit garçon de 8 ans. Son père, un scientifique, cherche à résoudre les problèmes de l'humanité. Le petit entre, lui tire la manche et lui dit : "Papa, je veux t'aider!"

Son père le renvoie : "Non, mon fils, j'ai beaucoup de travail."

Mais le petit insiste. Il y a là une revue avec une carte du monde. Alors, le père prend la carte, avec des ciseaux il la découpe en tout petits morceaux, qu'il lui remet avec de la colle : "Voilà, essaie de reconstruire le monde." Croyant occuper ainsi son fils pour une dizaine de jours.

Mais après deux heures, le fils a résolu le problème. "Comment as-tu pu faire cela?"

"Eh bien, Papa, j'ai vu que l'autre côté de la carte, il y avait la figure d'un homme. Le monde, je ne le connais pas. mais l'homme, si. Alors, j'ai retourné tous les petits papiers. Et j'ai d'abord reconstruit l'homme. Puis, j'ai retourné le papier, j'avais reconstruit le monde aussi."


Par Thierry Robin - 19:29:20 -- Un commentaire ?


Edité le : jeu. 02 juin 2016 - All words and photos are protected by © Thierry Robin Copyright!