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...d'autres viendront...
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Thierry ROBIN - Photographe
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:: Marrakech, du 28 au 30 juin
Le Sommet Global de la Femme a commencé rapidement pour Brigitte Cassigneul, rédactrice en chef de l'Annuaire-au-Féminin ainsi que pour toutes les femmes intervenantes qui y participent. Sur place, depuis l'hôtel Shereton ou les différents lieux de conférences, Brigitte me fait parvenir des infos et photos que je mets à jour régulièrement - 2 fois par jour environ - sur fraternet.com, section "femmes". Je vous invite donc à y revenir souvent !
Par Thierry Robin - 17:44:04 -- Un
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:: Promotion légale
La chine est en passe de condamner plus sérieusement le harcèlement sexuel en ajoutant un amendement aux lois déjà existantes. Xu Weihua, chef du département pour la protection des droits des femmes en Chine, a déclaré que les législateurs avaient commencé à réfléchir sur un amendement concernant la protection des droits des femmes surtout dans le cadre du harcèlement sexuel. La promotion et la protection des femmes seraient par ailleurs revues à la hausse avec des nouvelles dispositions tendant à favoriser l'insertion des femmes dans le milieu politique mais également à renforcer leurs droits au niveau du travail, du mariage, de la famille et de la protection sociale. Le harcèlement sexuel préoccupe principalement les législateurs car depuis quelques mois, des actes d'intimidation et d'agression sont régulièrement révélés et concernent toutes les sphères professionnelles. C'est cas sont pourtant traités avec légèreté par les tribunaux. De nouvelles lois plus claires et adaptées viendraient donner plus de poids à la défense de la victime au moment des procès. Les femmes qui ont eu connaissance de cette disposition ont exprimé leur satisfaction. Cependant, MA Yinan, un expert en législation relative aux droits des femmes de l'université de Pékin, a émis des réserves et a appelé les femmes à une certaine prudence quant à leurs espoirs. Selon lui, même avec cette nouvelle avancée légale, il sera toujours difficile pour les victimes de prouver devant les tribunaux qu'elles ont subi une ou plusieurs formes de harcèlement sexuel tant la pression patriarcale du pays est séculaire… Reste à connaître le degré de fiabilité et d'investissement du gouvernement chinois. Pour ça, rien n'est moins sûr ! Mais peu importe ! Il est essentiel à mon sens que les femmes chinoises puissent s'abandonner de nouveau à cette douce et vive émotion qui naît de l'espérance.
Par Thierry Robin - 14:40:25 -- Un
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:: Une tibétaine en France
Le CSPT (Comité de Soutien au Peuple Tibétain) a le plaisir de vous informer que Madame Ngawang Sangdrol, ancienne prisonnière d'opinion tibétaine, sera bientôt en France. Malgré la durée extrêmement limitée de son séjour, une rencontre publique aura lieu le Mercredi 2 juillet 2003 à 19h 30, au FORUM, 104, rue de Vaugirard, 75006 PARIS - (Métro : St Placide, Montparnasse, Falguière). Entrée libre ! Vous êtes les bienvenus. Mme Ngawang Sangdrol témoignera de son combat pacifique pour le Tibet, et notamment de sa vie marquée par plus de 11 ans de détention dans les prisons chinoises au Tibet. Mme Ngawang Sangdrol, condamnée à 21 ans d'emprisonnement, est née à Lhassa en 1977. Dès l'âge de 10 ans elle s'engage dans des actions de résistance pacifique. En 1992, ayant participé à des manifestations politiques, elle est arrêtée et condamnée à 3 ans d'emprisonnement. En 1993, au sein même de la prison, elle enregistre clandestinement avec 13 autres nonnes, des chants d'espoir en faveur d'un Tibet libre, ce qui lui vaut 6 ans d'emprisonnement. De 1996 à 2002, elle sera incarcérée dans la célèbre prison de Drapchi près de Lhassa pour ses manifestations répétées contre les autorités chinoises. Elle y subit les interrogatoires, le harcèlement, la torture, les coups et la mise à l'isolement. Si Ngawang Sangdrol n'avait pas été libérée en automne 2002, elle ne serait sortie de prison qu'en 2013. Texte issu du site Internet du C. S. P. T. (Comité de Soutien au Peuple Tibétain - France) - Tibet : www.Tibet-Info.net, Culture asiatique : www.eurasie.net Je vous invite pour ma part à prendre date pour rendre hommage au courage de cette femme engagée pour la paix et la liberté de son peuple, mais au-delà, de la liberté et de la paix des hommes et des femmes du monde entier.
Par Thierry Robin - 22:59:52 -- Un
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:: Se battre en retraite
Alors que le débat national sur les retraites crée l'animation, depuis près de 2 mois, dans les rues, dans les chaumières et sur toute la scène politique française, mais aussi dans les weblog ;o) , il me semble bon d'attirer l'attention - c'est le but de ce blogue ! - sur la retraite, spécifiquement du côté des femmes. Un débat dans le débat ? En effet ! Il serait bon, sans aucun doute, que cette croisade sociale sur les retraites puisse servir d'autres causes, plus profondes relatives aux discriminations de genre. Car si nous manifestons nombreux en surface pour garder certains acquis sociaux pour nos vieux jours, le sous-sol lui, n'a jamais vu personne ! Normal, sur ce plan là, rien n'est acquis, tout est affaire de lutte pour des droits encore fragiles à reconnaître et à promouvoir. En fait, comme l'explique Christelle Mailland, l'écart de salaire qui existe entre les hommes et les femmes, et contre lequel elles se battent depuis plus d'un siècle, se perpétue "naturellement" au niveau des retraites. Les femmes reçoivent une indemnisation bien inférieure à celles perçues par les hommes. La discrimination se poursuit jusque dans la tombe ! On ne va pas reprocher aux maris de mourir plus tôt, mais si l'on considère une société à tendance patriarcale, parfois plus qu'avérée, l'homme étant considéré comme la principale source de revenu des foyers, la disparition de celui-ci pèse plus sur le porte-monnaie de la ménagère du troisième âge que si c'était elle qui "partait" avant. Femme, vieille et seule, telle sont les perspectives de retraite de beaucoup de femmes en France, mais aussi en Europe. Il serait donc à propos de faire d'une lutte sociale d'envergure dressée contre des restructurations à venir, une remise en question du système initial qui discrimine un genre sans qu'aucun n'ose réellement "user" ses baskets ou ses "Nike" pour le remettre franchement en question. Des retraites équitables, c'est possible ! Centrons-nous sur le vrai sujet, ne le minimisons pas, il concerne plus de 50% de la population active et près de 70% des personnes à la retraite !
Par Thierry Robin - 12:23:22 -- Un
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:: Une scolarité dangereuse
Une enquête menée durant l'année scolaire 2001-2002 a réveillé les vieux démons de la République. L'école républicaine serait donc incapable de protéger efficacement tous ses enfants à qui elle est censée enseigner ses valeurs universelles ? Eh bien oui ! Plus de 1 400 cas d'agressions sexuelles perpétrés à l'égard des filles ont été révélés, jetant le doute dans les rouages de la machine éducative nationale. Mais, au-delà du chiffre brut, inquiétant en lui-même, ce dernier nous renseigne, par l'expérience analytique des statistiques, sur toute l'ampleur du problème. Tout d'abord sur le fait que nous pouvons lui appliquer une majoration relative de 50 %, si nous prenons en compte les cas restés emmurés dans le silence. Ensuite, bien que les filles soient plus exposées à ce type de violence, il convient de dire que certains garçons sont également sujets à des agressions sexuelles émanant de leurs congénères. D'une manière générale, la violence se développe selon une logique empirique que certains nomment le “School Bullying” et qui peut atteindre tous les élèves “faibles”. Il paraît alors nécessaire de poser une base de réflexion sur les causes et les conséquences de ces actes dégradants pour une société qui se veut moderne et porteuse de certaines valeurs " humaines ". Dans un tel système éducatif initialement élaboré et mis en place par des hommes dans le but de “faire” des hommes, puissants, productifs et obéissants, les filles ont eu du mal à s'intégrer, à se reconnaître. D'autant que dans l'école d'avant guerre (la deuxième, mondiale), lorsque la mixité était inconcevable, les filles ne recevaient pas un savoir de même nature que celui des garçons. Elles étaient “éduquées” dans l'objectif de devenir de “bonnes femmes” et de bonnes mères de famille, programmées pour satisfaire les besoins multiples, à la fois de leur époux mais aussi de leur progéniture. Leur épanouissement ne suscitait que peu d'intérêt en dehors du cadre précité. Ainsi, concernant leur accès à la scolarité, le moule initial n'était pas à leur mesure ! Encore à l'heure actuelle, au sein des collèges et des lycées, il est inconfortable, inadapté. Les filles ont tendance à être considérées comme plus fragiles, plus discrètes, moins battantes, moins “puissantes” et donc, restent prédestinées à un rôle de second ordre dans une société où il faut déployer des capacités de “chef de guerre” pour réussir. Bien que les choses aient quelque peu évolué dans le temps, les fondements restent les mêmes et il est difficile pour les filles, surtout dans certains quartiers sensibles, d'apprendre en toute sécurité sans qu'elles subissent la moindre réflexion, intimidation à un moment ou à un autre de leur scolarisation. La violence sexiste s'exprime de manières multiples : verbale, psychologique et physique. Toutes les trois sont aussi graves car liées les unes aux autres par un scénario d'escalade de la violence qui se déroule lentement si rien n'est fait pour l'arrêter. En effet, comme pour la violence domestique, tout commence par une réflexion verbale, une insulte, puis par de l'intimidation pour finir trop souvent par de la violence physique en terme d'agression ou d'abus sexuel, parfois collectifs. Les pouvoirs publics sont interpellés par le phénomène. Il est plus grave qu'il n'y paraît car dans un système censé donner, créer les bases de la société future, la violence fait peur. Déployons alors les énergies pour que les esprits changent et que les consciences évoluent. Participons à briser le silence ! Parlons ! Ce sera le meilleur moyen, dans un premier temps, de faire la lumière sur les zones restées obscures de notre humanité au cœur même de ce qui constituent son moteur, heureusement perfectible : l'Enseignement. Nous serons sans doute alors conduits à repenser les systèmes en place, trop violents eux aussi dans leur fondement.
Par Thierry Robin - 21:17:01 -- Un
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:: Sommet Global de la Femme
C'est à Marrakech, célèbre ville de la moitié Nord-Ouest du Maroc, que les femmes du "Global Summit of Women" vont se réunir les 28, 29 et 30 juin prochains. C'est la première fois, depuis 13 ans que le Sommet a lieu, qu'un pays arabe est choisi pour accueillir les participantes et intervenantes. Bien que le principal objectif de cette réunion sera de débattre sur l'avenir économique de la femme dans le domaine de l'entreprise et de la politique, les projecteurs se tourneront également sur leurs conditions de vie au quotidien. Et le lieu est tout indiqué pour parler des problèmes liés à la précarité, au chômage, au manque de perspectives économiques pour les femmes qui touchent particulièrement les pays à forte tendance patriarcale. Des séances plénières et des ateliers de travail sont prévus ainsi qu'un colloque sur le développement économique de la femme. Le microcrédit sera à l'honneur et des femmes en ayant bénéficié viendront défendre son principe et son renforcement. Parmi les femmes responsables du gouvernement marocain, les ministres Yasmina BADDOU, Nehza CHEKROUNI et Nejma RHOZALI seront présentes et prendront part aux débats. Plusieurs associations de femmes seront également représentées. Ce Sommet apparaît de plus en plus comme un événement essentiel à l'épanouissement des femmes dans les sociétés modernes à travers le rôle primordial qu'elles doivent jouer à tous les niveaux de la structure économique et sociale. Le succès d'une telle réunion, au fil des années, montre encore, s'il était nécessaire, à quel point les femmes ont besoin de prendre part à l'édification de tout nouveau monde, de tout nouveau modèle de société, de tout avenir. Alors, prenez date !
Par Thierry Robin - 18:00:52 -- Un
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:: A la rencontre du "point G" !
Les villages alternatifs fleurissent depuis quelques jours autour du sommet mondial - iste - du "G8" qui réunit l'élite des néolibéralistes de notre planète à Evian. Parmi ces villages qui dénoncent l'illégalité de ce sommet, véritable vivier humain qui doit alimenter le contre-sommet, figure le "Point G". Voulu par ses organisatrices comme un village non-mixte, uniquement composé de femmes pour les femmes, le "Point G" attise curiosité et méfiance, mystère et indignation. Est-ce un lieu où les neo-sorcières composeraient quelque philtre à base de langue de vipère ? Ou est-ce encore un de ces mouvements ultra féministe qui fait peur… à qui d'ailleurs ? Aux hommes, bien entendu ! Et bien oui ! Les femmes ont besoin de recouvrer leur intimité depuis que les hommes se l'ont approprié. Et cela fait des siècles ! Alors, elles se réunissent à huit (8) clos pour se redéfinir une identité, une force, afin de faire face à un sommet de patriarches. Cet espace, créé à l'initiative des jeunes filles du REZo pour des Alternatives Féministes (REZAF), doit permettre aux femmes qui le rejoignent de débattre et de s'unir autour des thèmes principaux du contre-sommet - partage équitable des richesses, respect de l'environnement, des peuples - pour élaborer une autre planète plus humaine, plus fraternelle, mais surtout plus féministe. " Vous n'arriverez pas à créer ce nouveau monde sans en promouvoir les valeurs féminines que vous mettez, encore actuellement, de côté ". Même dans le mouvement alter mondialiste, les sphères décisionnaires et influentes appartiennent aux hommes et les analyses sur la mondialisation font presque totalement abstraction des questions revendiquées par les féministes qui sont pourtant essentielles à la construction d'une nouvelle planète. La redistribution des rôles, à tous les niveaux, demande d'être réellement - et non pas idéalement - défendue. C'est la raison principale de ce "Point G". Il n'est pas un complot anti-masculin comme certains oseraient le prétendre. Il n'est pas non plus une réunion "en marge" et ne doit en aucun cas être considéré comme cela. Le "Point G" doit être le mouvement alternatif de tête de ce contre-sommet, celui derrière lequel tous les autres devraient marcher et se mobiliser. Car c'est le seul qui peut offrir les vraies bases d'édification au monde de demain. Si, dans la lutte aux inégalités, à l'injustice, à l'oppression, au viol des richesses, à la discrimination des peuples, nous ne commençons pas par reconnaître les inégalités, l'injustice, l'oppression, le viol, la discrimination à l'égard des femmes, nous n'avons rien compris ! Et nous aurons beau hurler, crier, vouloir un autre monde, sans considérer "les femmes et les enfants d'abord", il ne verra pas le jour... La découverte du "Point G" ? Ce n'est rien d'autre que la découverte du Genre, de la femme tout entière ! C'est la reconnaissance et le respect sans condition de son identité, celle-là même qui donnera vie aux prochaines générations.
Par Thierry Robin - 17:25:26 -- Un
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